AVANT-PROPOS: La Déclaration Inter Insigniores
Analyse et prospectives à partir de la pensée de Hans Urs von Balthasar
La question de la femme et du ministère sacerdotal posée dans cette étude m’interpelle depuis l’enfance. Selon mes souvenirs, j’avais à peine 10 ans lorsque celle-ci s’imposa. Provenant d’une famille enracinée dans la foi chrétienne, la dévotion mariale était profonde, engagée et ouverte. Suite à une promesse effectuée lors de la maladie de mon père, mes parents érigeaient sur le terrain familial une statue à la Vierge Immaculée Sainte-Rose, Laval, Qc. Ouverte très jeune aux diverses cultures religieuses, je côtoyai des amis juifs ou issus de cultures chrétiennes différentes de la nôtre. Plus tard, je participais à un groupe de prières et je vivrai des moments forts d’interpellation à caractère biblique et doctrinal dans la solitude de mon foyer (Dorval). Ces moments forts, je les confiais au responsable du groupe de prières, M. Roland Ouellet (1978). Dès maintenant, j’ajoute que mes recherches et le dévoilement (apokalyptein) d’une partie de mon expérience de foi sont publiés sur les conseils reçus en 2009 (évêques et théologiens). Afin de saisir ce cheminement particulier qui m’a conduite vers des études théologiques, du certificat en théologie à la rédaction d'une thèse doctorale, je partagerai cet avant-propos en huit points particuliers qui évolueront au cours des années vers un 9e et 10e points: invitation à participer à la vie de l’Église, 1987-1988 une année marquante, participation au synode montréalais, de nouveaux charismes spirituels, l’en même-temps entre la mystique et la théologie, en fidélité à l’Église, ma recherche un choix judicieux, une recherche en constante évolution, 9e et 10e points:
1)1977/1978: expérience spirituelle et participation active à la vie de l’Église. Une année s’était écoulée depuis ces moments forts vécus dans la prière lorsqu’on m’invita à participer activement à la vie paroissiale (La Présentation-de-la-Vierge au Temple). À la demande du curé (père Mario Poulin, s.m.m.), je m’impliquai administrativement comme secrétaire-trésorière (officière de la Fabrique) et pastoralement (C.P.P., Pastorale du Baptême, Pastorale des Jeunes, Chapelet médité/24-09-1978/24-12-1984). À cet effet, je repris toutefois le chemin des études qui m’ont conduite vers un baccalauréat spécialisé en théologie, une maîtrise en théologie avec thèse officiellement reconnue par la Faculté des études supérieures de l'Université de Montréal, des études subséquentes doctorales d'un an en spiritualité sanjuaniste (saint Jean-de-la-Croix/Un. St-Paul, Ottawa), un séminaire doctorale de recherches d'un an sur la pensée siegwaltienne, la rédaction de ma thèse doctorale (Un. de Sherbrooke/1998-2007). Constamment, j’alternais entre études et engagements: professeure à la formation des catéchètes paroissiaux au collège Marie-Victorin, membre de comités régionaux et diocésains (initiation chrétienne), animatrice de pastorale scolaire auprès de plus de 1,500 élèves du secondaire. J’oeuvrais dans une école de plus de 3,000 élèves qui, toutes et tous, fréquentaient notre salon de pastorale en groupe de 39 élèves (École secondaire Vaudreuil, Cité des Jeunes).
2) 1988, une année marquante. À cet effet, c’est avec joie que j’acceptais à la demande des finissants et finissantes au baccalauréat de proclamer l’évangile lors de la messe des nouveaux diplômées de la Faculté de théologie de l’Université de Montréal, en l'église St-Albert-le-Grand. (premier cycle) La liturgie eucharistique fut présidée par le père André Charron, c.s.c. Lors de l’Année mariale, j’aurai le privilège d’animer un pèlerinage à Rome. Co-animatrice avec deux prêtres et sur leurs invitations, je proclamais l’évangile et prononçais l'homélie. Ma première homélie sera présentée dans une petite chapelle de Saint-Paul-Hors-les-Murs, lieu de lancement du Concile Vatican II. Je participais à l’équipe d’animation du pèlerinage organisé par la paroisse Notre-Dame du Sacré-Coeur. 100 pélerins y participaient.
3)1996, participation au Synode montréalais. En 1996, lors des audiences télédiffusées du Synode de Montréal, je serai autorisée à présenter un mémoire sur la question de « l’admission des femmes au sacerdoce ministériel » (Région-Ouest). En deuxième partie du synode diocésain, je serai déléguée par les paroissiens et paroissiennes de la paroisse La Présentation de la Vierge, Dorval, suite au vote majoritaire des 2/3 obtenu. Mon mémoire synodal se voulait un « écho » à ma Thèse de Maîtrise en « spiritualité sacerdotale » intitulée comme suit: La spiritualité sacerdotale mariale d’après le dernier des grands bérulliens, [saint] Louis Marie-Griginion de Montfort (28-08-1989). La thèse déposée en août 1989 fut accepté par la Faculté des études supérieures de l’Université de Montréal en juin 1990 (théologie). Mon accompagnateur était le père Gilles Chaussé, s.j. En ce lieu, il devenait alors possible de saisir l’intentionnalité réformatrice exprimée par saint Louis Marie Grignion de Montfort au 17e siècle français: « des ministres du Seigneur » (VD 55/59); « de l’un et de l’autre sexe » (VD 113-114). Cependant la réforme conciliaire faisait un pas de plus. Désormais le désir d’égalité entre les hommes et les femmes s’exprimaient mondialement (Gaudium et Spes, no 20). Spirituellement, tel qu’énoncé dans ma thèse de maîtrise, la réforme liturgique conciliaire atteste la mission du couple de l’Alliance, 'Marie et Joseph’ dans la liturgie eucharistique romaine (L.G. chap. 8; voir Redemptoris Mater 1987; L.G. 50. 60 et ss.; voir Redemptoris Custos 1989).). Jusqu’alors, la spiritualité sacerdotale les situait chacun dans leur unicité propre (Marie, l’Église et le sacerdoce/René Laurentin, s.j.). À cet effet, Vatican II suscite l’intérêt par une revalorisation des charismes fondateurs (GC-MPH 142-150). Au sein de l’histoire de l’Église, ces charismes n’ont-ils pas apporté un souffle neuf et réformateur ? (cf. HUVB/GC-MPH 142-150) Et fait à noter, en plusieurs cas, ces charismes proviennent d'une interrogation envers le rôle des femmes dans la bible ou les fondements d'églises. Cependant par l'intégration de saint Joseph dans la liturgie eucharistique, il devient possible de justifier les rôles de Marie et de Joseph comme premiers disciples de Jésus. Tous deux répondent à l'appel reçu dans le don du nom: « Il s'appellera Jésus ». « Au nom de Jésus ».
4) de nouveaux charismes spirituels. Depuis ce temps, de nouveaux charismes spirituels féminins viennent interpeller la vie actuelle de notre Église tout comme ils l’interpellaient dès les premiers siècles de l’Église (8). Pour nous femmes en Église situées dans un contexte autre, la « tradition mariale latente », toujours « vivante», fait apparaître l’évidence du renouveau ministériel féminin portée par les femmes en notre temps, suite à l’Appel de Dieu reçu personnellement dans la prière, l’engagement pastoral en divers lieux et la formation théologique reçue comme théologiennes laïques et mariées (baccalauréat, maîtrise, doctorat). Avec la méthodologie balthasarienne, il semble désormais possible d’accueillir le renouveau spirituel proposé dans les commentaires bibliques de Madame Adrienne von Speyr, co-auteure de l’Oeuvre commune attesté par la théologie balthasarienne (+ 40 volumes/1948-1967). Dès lors apparaît la question ministérielle (S.S.Paul VI/1968). Telle est l’originalité de la pensée explicitée dans mon volume! À cet égard, si la question posée concerne cet appel spécifique de la vie de l’Église, celle-ci devient aussi lieu d’intégration de l’expérience personnelle vécue (voir: annexes 1-2). En même temps, elle devient lieu d’approfondissement des fondements du ministère sacerdotal ou presbytéral et par le fait même de la théologie féminine contemporaine. En ce lieu, il semblerait possible d’unifier mystique et théologie, par la reconnaissance de l’être femme Marie, au sein de la collégialité apostolique au Cénacle de la Pentecôte.
5) l’en même-temps entre la mystique et la théologie. C’est ainsi que providentiellement, je serai guidée par cet « en même temps » entre les événements vécus au sein de ma vie personnelle, maritale, familiale et les moments charnières de la vie de notre Église, bien que plusieurs d’entre eux précèdent ma quête théologique, tel ma naissance au jour anniversaire de Pierre de Bérulle, fondateur de l'école bérullienne, tels les baptêmes de mes fils aux jours anniversaires des fondateurs étudiés ouvrant vers le renouveau ecclésial de Vatican II: Annonciation du Seigneur à Marie (25-03-1962) et la fête de la Présentation de la Vierge Marie au Temple, au jour même de l’homologation de la Constitution Lumen Gentium et autres décrets (21-11-1964). Toutefois, je ne découvrirais ces moments de grâces que lors de mes études théologiques. Le 19 janvier 1992 dimanche consacré à l’oecuménisme, 33 ans après l’intuition conciliaire du pape Jean XXIII (Yves Congar), je fus autorisée par l’évêque du lieu à ‘proclamer’ et ‘commenter’ l’évangile du jour (Mt 20, 18 ss.) lors du baptême de mon petit-fils Alex, né au jour de l’année centenaire du diocèse où il est né (22-11-1991) À la naissance de mon second petit-fils, né en la fête de sainte Marie-Madeleine (22-07-1994), Monseigneur Robert Lebel, évêque du diocèse de Valleyfield acceptait alors la requête de mon fils et de son épouse. Je devins ‘ministre extraordinaire’ du baptême de leur fils Martin (13 novembre 1994/ Décret sur saint Joseph/Vatican II/ 13-11-1962). Ces moments forts et l’encouragement constant de mon mari Pierre et de mes enfants furent mon soutien pendant ce temps de formation et d’intégration de l’expérience personnelle, biblique et doctrinale, vécue en deux temps distincts au temps d’Inter Insigniores: congrès charismatique au jour de la Pentecôte 1976; dans la prière personnelle dans la solitude de mon foyer: ler novembre 1977/23 mars 1978. Il est aussi très réconfortant de percevoir cette proximité du Seigneur dans les événements familiaux et ecclésiaux. À tel point que je peux prononcer ces paroles fondamentalement bibliques: « Aucun des miens ne fut oublié » (cf. He 2, 13b). La naissance de mon dernier petit-fils porte aussi ce questionnement. Nicolas naît le 07-09-2010, je découvrirai ces liens lors de la signature du Livre d’Or de notre Cité à l'occasion de notre 50e anniversaire de mariage (10-06-1961/2011). L’une des propriétaires du « Domaine de la présentation » fut une femme, femme «oubliée » dans nos armoiries, Mlle Agathe De St-Perre. Celle-ci signait l’Acte d’échanges avec les Messieurs de Saint-Sulpice, le 07-09-1685. Religieusement, nous avions fêté notre anniversaire de mariage, mon mari et moi, au lieu de notre mariage (Pentecôte 2011/Sainte-Rose-de-Lima, Laval). Suite à mes recherches, les Armoiries de notre Cité seront transformées, on intégrera le nom de la véritable propriétaire du « Domaine de la présentation », en novembre 2013.
6) en fidélité à l’Église Par fidélité envers l’Église qui est mienne et suite à la demande du curé de ma paroisse en 1995 (père Hector Bibeau, s.s.s.), j’informais les autorités ecclésiales de ces moments forts. « Vous vivez profondément le mystère de l’Église », écrira Monseigneur Carlos Curis, Nonce Apostolique du Canada (24-12-1998/annexe 1). Le 23 octobre 2000, Monseigneur Paolo Romeo encourageait l’orientation mariale de mes recherches théologiques doctorales balthasariennes: « Hans Urs von Balthasar est un auteur autorisé », dit-il. Je reçus l’intérêt particulier de la CECC. On m’invitait ardemment à témoigner de mon expérience spirituelle. De là découle l’importance accordée à la recherche théologique comme prémisses au dévoilement ( l'intellectus fidei ).
7) ma recherche, un choix judicieux. En quête de compréhension des positions émises par ma ‘tradition chrétienne’, plus spécifiquement à l’égard de la question posée par Inter Insigniores, mes recherches du deuxième cycle me dirigèrent vers l’auteur choisi au troisième cycle. L’analyse balthasarienne de la Déclaration concerne les questions de « la tradition ininterrompue et de l’admission des femmes au sacerdoce ministériel » (OR.29-03-1977). Attentive à ce Dieu qui se montre, se donne et se dit toujours au sein de notre contemporanéité, la nouveauté émise vient justifier l’originalité de mes recherches antérieures. Cependant, la méthodologie de l’esthétique théologique proposée dans la trilogie balthasarienne ouvre des horizons insoupçonnées. Elle devient lieu de compréhension et de réception de la nouveauté recherchée. À cet égard, celui-ci intègre en même temps l’expérience spirituelle et l’herméneutique biblique proposée par Madame Adrienne von Speyr, médecin, mystique et « co-auteure » de son oeuvre ( cf. Les personnes dans le Christ et Dénouement/Dramatique divine:3e et 5e volumes). Le 23 juin 1984, Hans Urs von Balthasar recevait le Prix scientifique Paul VI pour sa compréhension des théologiens, des théologiennes et des mystiques. Chez Mme von Speyr, il s'agit de la relecture spirituelle des récits bibliques plus spécifiquement appliquée selon les Exercices de saint Ignace. En ce lieu, spiritualité et rationalité deviennent indissociables. Hans Urs von Balthasar ne désire-t-il pas justifier théologiquement ces Exercices. Dès lors, tous les jalons semblent posés envers la création de nouveaux ministères féminins, ministères ordonnés (presbytérat, diaconat et autres...). À cette fin, voir l’intervention du Cardinal à George B . Flahiff, 1971/CECC, 2000, p. 38 ss. De là découle l’attention portée envers les personnes qui demandaient la publication de cette thèse doctorale, car celle-ci constitue, je le soutiens, un apport scientifique ‘positif’ envers la question posée par Inter Insigniores. D’abord proposée sous le titre suivant: Marguerite Gravel: La mission ‘personnelle’ de Marie et les missions féminines selon la méthodologie de l’esthétique théologique et sa valeur d’intégration, valeur démontrée au 5e volume de la Dramatique divine par l’intégration dans le texte des citations de plus de 40 volumes de Madame Von Speyr. Les citations constituent les 2/3 du dernier volume, intitulé Dénouement. Le volume intitulé L'Action, l'y introduit. Cet apport scientifique à la question posée par Inter Insigniores ouvre de nouveaux horizons. Elle vous est présentée sous la thématique suivante: la Déclaration Inter Insigniores. Analyse et prospectives à partir de la pensée de Hans Urs von Balthasar. En dernière instance, je la confie à Notre-Dame de l’espérance (Xe Synode des évêques). Je vous propose également de situer cette lecture en regard du tableau du mur droit de la Chapelle oecuménique Redemptoris Mater. En ce lieu, l'artiste Marko Rupnik écrit sa perception du rôle fondateur de Marie. Dans une christologie ascendante, au moment de l'Ascension, Marie se tient à la ‘place du Christ’, ‘au milieu’ des apôtres, lieu de l’Alliance Nouvelle et Éternelle en Jésus, le Christ. En ce lieu, nous y percevons la présidence ministérielle apostolique de Marie.
8) recherche en constante évolution: La méthodologie de l’esthétique théologique permet de saisir l’indissociabilité entre l’évidence subjective et l’évidence objective de l’expérience de foi lorsque celle-ci favorise une relecture des textes bibliques, véritable lieu de la recherche et de la nouveauté qui en découle! Tel que le soutient le document de la Commission Théologique Internationale: « Du point de vue subjectif, c’est-à-dire du point de vue de celui qui fait la théologie, la vertu fondamentale de la théologienne et du théologien consiste à rechercher l’obéissance à la foi, l’humilité de la foi qui ouvre nos yeux : cette humilité qui fait d'eux les collaborateurs et collaboratrices de la vérité. Le document distingue trois sagesses : la sagesse philosophique naturelle et deux sagesses surnaturelles fondées sur la foi, à savoir la sagesse théologique acquise et la sagesse mystique infuse ou « science des saints et saintes » (documents: « la théologie aujourd’hui, perspectives, principes et critères », n° 91/www.vatican.va)».
9) Responsable et homéliste lors des baptêmes dans mon milieu: Dans cet esprit, je désire souligner comment ma participation de quatre ans comme co-animatrice et co-responsable des baptêmes de ma paroisse m'a permise de discerner chez ces nouveaux baptisées comment ce 'mystère de l'Église' se dit toujours dans la vie de ces enfants, nées en des jours particuliers de notre histoire ecclésiale contemporaine; cet en même temps entre les moments forts de la vie présente de notre Église, leurs naissances: jours de leurs baptêmes ou prénoms reçus.
10) 25-01-2018: Dans une 'théologie des signes' selon le théologien Yves-Marie Blanchart: la 'datation' de la mort de Jésus, le 7 avril 30. Pour notre famille, c'est en ce jour anniversaire que naissait ma mère. Voir à cet effet la dernière rubrique de mon site 'plus' et par la suite la rubrique expérience de foi et discernement biblique et ecclésial. Vous constaterez la proximité de nos Saint Père Benoit XVI et François envers les événements de ma vie familiale et ecclésiale. Je devins attentive à cette proximité lors de ma thèse de maîtrise à la Faculté de théologie de l'Université de Montréal 1989/1990). De ce lieu, je désire me remémorer comment un question posée à une amie juive devint lieu d'étonnement. Nous étions en octobre 1997. Lui demandant l'année de l'ère juive. Nous étions entre la Rosh Hashana et le Yum Kippour. Elle me répond, « nous sommes en l'an 5758 de l'ère juive ». Cela me marqua car mon mari et moi avions en ce jour 57 (Pierre) et 58 (Moi) ans. Voir à cet effet la rubrique Représentation/Expérience, vous découvrirez cette attention sous la thématique: « Attentive aux signes de Dieu au coeur des évènements »
Vous y remarquerez aussi d'autres moments forts de ma vie de foi sous cette même rubrique sous la rubrique 'PLUS' de mon second volume:
Janvier 2018/Études balthasariennes + : Rubrique Représentation et expérience spirituelle et relecture biblique et ecclésiale
Agathe de St-Perre : Rubrique Plus: Épilogue-synthèse de mes deux volumes.
.... reprise de la note de présentation de mes deux volumes:
N.B. Si le stylet 1 reçu le 12-11-2010 représente la Nativité de la Sagrada Familia. Il provient de la Consécration de cette basilique par le Saint-Père Benoît XVI (07-11-2010). Il et me fut remis suite à la remise de ma première publication du volume présenté sur ce web.
Le stylet 2 de la Nativité provient de S.S. le pape François suite à ma lettre du 4 janvier 2018 et la remise de la seconde édition de mon volume présenté sur ce web. À la rubrique Plus, vous le verrez sous la thématique Épilogue-synthèse de mes deux volumes (reçu le 25-01-2018).
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N.B. Auteur autorisé, Hans Urs von Balthasar (1905-1988) portait la question posée par Inter Insigniores, sous la thématique de la «tradition ininterrompue» (Osservatore Romano, 29-03-1977, p.2). Toutefois, un fait attirait mon attention; la genèse de son oeuvre provient essentiellement de l’expérience spirituelle et de l’oeuvre scripturaire d’une femme mariée, deux fois, Madame Adrienne von Speyr, médecin et mystique (1902-1967). Peu à peu, à son école, l’« oeuvre commune » prend forme et justifie un véritable renouveau. À cet égard, si Madame Adrienne von Speyr vit cette proximité spirituelle, elle est aussi interpellée par le charisme fondateur de l’une de nos prédécesseures ( Mary Ward/1585-1645). « Un jour, écrit von Balthasar, Adrienne découvrait la biographie de Mary Ward qui lui “laissa une impression terrifiante: l’échec d’une grande mission par suite de l’indifférence des instances compétentes” (L’Institut St-Jean, p. 41). Au dernier volume de sa Théologique, von Balthasar revient vers ce lieu: « Un “esprit” charismatique peut également s’avérer authentique, même s’il formule une certaine critique à l’endroit de situations dans l’Église ou s’il a la charge d’introduire dans l’Église une nouveauté conforme au temps, nouveauté dont l’évidence ne s’impose pas d’emblée au ministère et qui est peut-être en avance sur son temps (cf. la tragédie de Mary Ward/Esprit de Vérité 309). Le 19 décembre 2009, le pape Benoit XVI reconnaît Mary Ward comme Vénérable.
revu et colligé de nouvelles données le 20-02-2018, Margo Gravel-Provencher, théologienne