1: 42e congrès de la Société canadienne de théologie
Résumés des communications
Margo Gravel-Provencher
Université de Sherbrooke
Le féminin et la féminité dans l’œuvre d’Hans Urs von Balthasar
Afin de répondre à l’appel de communication du 42e Congrès de la Société canadienne de théologie sur les pratiques et les constructions du corps en christianisme, cette communication fait appel à la pensée du théologien Hans Urs von Balthasar. Mon intérêt pour l’auteur est d’abord et avant tout l’objet d’une quête, d’une recherche personnelle. Dans un premier temps, je désirais comprendre l’une des problématiques contemporaines controversées au sein d’une tradition millénaire qui, tout en puisant dans le passé, semblait ouvrir un présent d’avenir. Toutefois, comment comprendre, dans un deuxième temps, la pensée d’un auteur qui risque sa parole, sur une question aussi délicate que celle du ministère féminin, sans découvrir, percevoir, saisir, l’intentionnalité d’un auteur, reconnu par ses pairs comme l’un des plus grands penseurs du XXe siècle (De Lubac).
A priori, l’œuvre produit le vertige devant le travail colossal à entreprendre, à comprendre et à découvrir. Quel en est l’élément-clé? Comment discerner sa véritable pensée? Et surtout, quel est l’apport d’une telle démarche, pour nous, femmes en Église; plus spécifiquement pour nous, femmes qui désirons l’égalité, homme-femme, à tous les niveaux de la vie de l’Église ? Une parole de l’auteur retient alors l’attention : nous ne devons pas nous imaginer que les choses tomberont en place par elles-mêmes; cela prendrait des décisions morales profondes de la part des femmes pour saisir les véritables lieux de discernement qui seraient un apport théologique pour le ministère de la femme-prêtre.
Ayant désormais saisi son intentionnalité, l’ensemble de l’œuvre prend corps soudainement et justifie théologiquement la pertinence de la question. À travers les diverses péripéties de l’histoire, le fil d’Ariane présente désormais la féminité, non plus comme symbole ou complément mais, comme être réel qui, dans le Verbe fait chair, le Logos, le Fils du Père, reçoit et perçoit l’amour trinitaire du Dieu de l’Alliance (Christ-créateur; Christ-rédempteur).
cf. www.theocan.org/documents/congres2005/3.Communications.doc
Résumés des communications
Margo Gravel-Provencher
Université de Sherbrooke
Le féminin et la féminité dans l’œuvre d’Hans Urs von Balthasar
Afin de répondre à l’appel de communication du 42e Congrès de la Société canadienne de théologie sur les pratiques et les constructions du corps en christianisme, cette communication fait appel à la pensée du théologien Hans Urs von Balthasar. Mon intérêt pour l’auteur est d’abord et avant tout l’objet d’une quête, d’une recherche personnelle. Dans un premier temps, je désirais comprendre l’une des problématiques contemporaines controversées au sein d’une tradition millénaire qui, tout en puisant dans le passé, semblait ouvrir un présent d’avenir. Toutefois, comment comprendre, dans un deuxième temps, la pensée d’un auteur qui risque sa parole, sur une question aussi délicate que celle du ministère féminin, sans découvrir, percevoir, saisir, l’intentionnalité d’un auteur, reconnu par ses pairs comme l’un des plus grands penseurs du XXe siècle (De Lubac).
A priori, l’œuvre produit le vertige devant le travail colossal à entreprendre, à comprendre et à découvrir. Quel en est l’élément-clé? Comment discerner sa véritable pensée? Et surtout, quel est l’apport d’une telle démarche, pour nous, femmes en Église; plus spécifiquement pour nous, femmes qui désirons l’égalité, homme-femme, à tous les niveaux de la vie de l’Église ? Une parole de l’auteur retient alors l’attention : nous ne devons pas nous imaginer que les choses tomberont en place par elles-mêmes; cela prendrait des décisions morales profondes de la part des femmes pour saisir les véritables lieux de discernement qui seraient un apport théologique pour le ministère de la femme-prêtre.
Ayant désormais saisi son intentionnalité, l’ensemble de l’œuvre prend corps soudainement et justifie théologiquement la pertinence de la question. À travers les diverses péripéties de l’histoire, le fil d’Ariane présente désormais la féminité, non plus comme symbole ou complément mais, comme être réel qui, dans le Verbe fait chair, le Logos, le Fils du Père, reçoit et perçoit l’amour trinitaire du Dieu de l’Alliance (Christ-créateur; Christ-rédempteur).
cf. www.theocan.org/documents/congres2005/3.Communications.doc