Margo Gravel-Provencher                théologienne
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V. 3 

Sainte Lydie, la première chrétienne d'Europe

« Actes des Apôtres 16, 11 »

fêtes liturgiques
Occident : 3 août      Orient:  20 mai

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Le baptême de Lydie par l'apôtre Paul

Introduction, d'après le texte de Peter Johanning, 2016: 

Nous retrouvons chez cet auteur, le nom de Lydie tel présenté dans les Actes des Apôtres 16, 14-15. Lydie, écrit Johanning,  la marchande de pourpre de Philippes, en Grèce, représente aujourd’hui l’acceptation de la foi chrétienne par la proclamation de l’Évangile. Le texte en Actes des apôtres 16 : 14-15 dit ceci : « L’une d’elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul. Lorsqu’elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous fit cette demande : Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y. Et elle nous pressa par ses instances. » Le classement historique est très intéressant, poursuit-il. En tant que véritable missionnaire, Paul rend d’abord visite aux centres du pays dans lequel il veut œuvrer. Nous le retrouvons à Philippes lors de son deuxième voyage. « Ainsi, dit-il, son second voyage missionnaire le conduit-il en Grèce. Il se rend à Philippes, à Thessalonique et à Corinthe – des villes importantes en matière de commerce et d’éducation ».  

En ce lieu, Paul rencontre Lydie en prières au sein de cette première communauté féminine d'Europe.

Dès le début de son ministère,  au début de la propagation de l’Évangile, Paul et ses compagnons de route arrivent en Macédoine, une province romaine au nord-est de la Grèce. Dans cet endroit désert, devant les remparts de la ville de Philippes, ils trouvent un groupe de femmes. C’est le jour du sabbat, et les femmes sont en train de prier. L’une d’elles est Lydie, une femme d’affaires, qui fait du commerce de pourpre, une femme émancipée, intelligente et couronnée de succès.  Un fait est à noter, bien que non-juive, Lydie participe au culte juif: « Elle n’est pas juive, mais, selon le langage courant de cette époque, une femme « remplie de crainte de Dieu », c’est-à-dire une païenne, qui participe à l’office juif à la synagogue, et qui respecte la loi de Moïse ».  Commerçante,  son commerce était certainement lucratif, car, le pourpre était cher.  Il était extrait du pourpre, un mollusque gastéropode, et servait à teindre les textiles.  Après la description de son emploi,  les Actes des Apôtres parle de Lydie avec respect : « elle était attentive à ce que disait Paul, est-il dit. Et elle s’est fait baptiser. Elle devient ainsi chrétienne, la première en Europe. » Que savons-nous d’elle ? Le nom de Lydie désigne une origine : Lydie est par conséquent une femme originaire de la ville de Thyatire, qui adorait déjà Dieu (Ac. 16, 14). En fait, selon Johanning, elle serait  « Lydienne »: la Lydie est une région dans l’ancienne province romaine d’Asie, à l’ouest de l’actuelle Turquie.

Les quelques versets des Actes des apôtres apporteraient, selon Johanning,  un nombre étonnamment grand d’indications personnelles à son sujet : son nom, son métier, son origine, son domicile, sa religion, ainsi que des détails concernant ses conditions de vie. Ce sont donc des informations précises, à l’aide desquelles le lecteur et la lectrice peut aujourd’hui effectuer une classification socio-historique de ces premières chrétiennes en Europe. À cet effet, il 
 existe aujourd’hui, près des ruines de Crénidès, à Philippes, au bord de la rivière Gangites, un site du baptême, avec un accès vers l’eau en forme de croix et des bancs en escaliers. Ce lieu est traditionnellement mis en relation avec le baptême de Lydie. Une chapelle de baptême a également été construite à proximité en l’honneur de Lydie. Cette église orthodoxe grecque la vénère comme une sainte.

La foi est un cadeau de Dieu

Lydie demande à Paul d’entrer dans sa maison avec des mots très insistants, est-il dit dans la Bible. De toute évidence, la toute jeune communauté chrétienne de Philippes s’est rassemblée dès lors dans sa maison ; car, plus tard, lorsque Paul et Silas avaient purgé leur peine à la prison de Philippes, ils se sont rendus dans la maison de Lydie, où ils ont retrouvé la communauté. Lydie symbolise l’acceptation : elle accepte l’envoyé de Dieu et la parole de Dieu qu’il proclame. Ensuite, Dieu lui accorde la foi.

La foi, comme le met en évidence l’histoire de Lydie, est un cadeau de Dieu: « Puisque vous estimez que je crois au Seigneur, dit-elle, venez loger chez moi. » (Ac 16, 15b).

À tous ceux et celles qui désire poursuivre leurs réflexion sur la communauté de Philippes, je vous indique la Revue Théologique, vol 21, no. 1, 2013 : « La communauté paulinienne de Philippes à la lumière de l'archéologie historique »,  par Marie-Françoise Baslez (1-23 p.).

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